En mars dernier, les salariés de TRW manifestaient à Dijon.
Ce 16 mai 2013, TRW Automotive annonce le début de « la procédure de consultation concernant le projet de fermeture du site de Dijon », annoncé début mars (lire ici).
« Nous rencontrons aujourd’hui la Délégation Unique du Personnel (DUP) et son expert et écouterons avec grand intérêt leur position, » déclare aujourd’hui le porte-parole Bruno Demichelis. Avant de poursuivre : « Nous sommes conscients qu’il s’agit d’une période très difficile pour nos salariés et apprécions leur engagement dans le processus de consultation. De nouveau je tiens à souligner que la décision quant à ce projet de fermeture n’est pas liée au travail de nos salariés à Dijon. La problématique est liée à la technologie qui a changé et à la chute drastique de la demande pour les produits fabriqués à Dijon ».
Dans le communiqué transmis à la presse, le paragraphe présentant la société tranche avec la situation vécue dans l’agglomération dijonnaise. « Avec un chiffre d’affaires 2012 s’élevant à 16,4 milliards de dollars américains, TRW Automotive se classe parmi les fournisseurs leaders sur le marché automobile mondial » explique le service communication du groupe ». Il y est également précisé que TRW emploie à ce jour quelques 65 000 personnes, dans 25 pays à travers le monde.
A Longvic, 149 ouvriers sont directement menacés par la fermeture du site.