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Centre G-F. Leclerc à Dijon : contre le cancer, savoir toujours se renouveler

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Le professeur Pierre Fumoleau, directeur général du CGFL

Le professeur Pierre Fumoleau, directeur général du CGFL

 

 

Dans la lutte contre le cancer, le centre Georges François Leclerc (CGFL) se doit de moderniser constamment ses prestations.

 

Le Centre Georges François Leclerc est l’un des 18 centres de lutte contre le cancer de France. Ouvert depuis 1967, il gère principalement les cancers digestifs, bronchiques, thyroïdiens ainsi que des tumeurs rares. Depuis la création du centre, les soins ont beaucoup évolué tant sur leur physionomie qu’en termes de qualité.

« La médecine personnalisée, c’est la médecine de demain » insiste le professeur Pierre Fumoleau, directeur général du CGFL. Ce terme désigne en fait une adaptation du traitement en fonction des caractéristiques de la maladie et du malade. Auparavant, un fonctionnement bien plus linéaire était adopté. A tel cancer convient tel traitement, à tel stade de la maladie convient telle intensité de soins. Aujourd’hui, une thérapie efficace se veut ciblée. « Il ne faut pas parler du cancer, mais des cancers, chacun ayant des manifestations variables » précise le directeur du centre.

 

Humaniser l’environnement thérapeutique pour le malade

 

Le Centre Georges François Leclerc

Le Centre Georges François Leclerc

Une telle approche permet d’alléger la prise en charge en évitant des traitements non nécessaires. La durée d’hospitalisation en est réduite, ce qui améliore la convalescence des patients. Ciblés et mieux adaptés, les traitements sont moins lourds et moins contraignants pour le patient. Cela passe notamment par le développement de la chirurgie ambulatoire. Proposée pour tous les actes chirurgicaux peu risqués, cela permet au patient de pouvoir rentrer à son domicile le jour même de son opération (après accords des spécialistes).

 

Car l’évolution d’un cancer dépend aussi de la santé mentale et physique du malade, le CGFL a mis l’accent (avec ses fonds propres) sur des types de soins connexes. Ainsi, les soins de confort sont prodigués aussi souvent que possible. Cela peut prendre la forme d’exercices de relaxation tels que le yoga ou la sophrologie. Ce peut être également des soins esthétiques pour pallier aux effets secondaires des chimiothérapies (agressions cutanées, chute de cheveux…) ou diététiques. Il devient par ailleurs de plus en plus récurent que les patients recevant ce type de soins adhéraient mieux à leur traitement principal en raison de leur meilleur santé physique et psychologique.

 

L’adaptation technologique, une composante indispensable du centre

 

Le CGFL consacre chaque année d’importante sommes d’argent pour disposer des meilleurs outils disponibles. C’est grâce à ces investissements que le centre est en mesure de traiter des patients dans des délais acceptables et avec des modes opératoires moins lourds. C’est le cas par exemple des séquenceurs de gènes dont la modernisation des appareils permet de diagnostiquer un patient bien plus rapidement (on passe de 6 mois à 3 semaines avec une machine dernier cri). Le développement de la chirurgie ambulatoire est intrinsèquement dépendant de la disposition de procédés médicaux plus aboutis. C’est donc pour cela que 9% du budget du CGFL est consacré chaque année à la recherche, sans quoi « un établissement de ce type n’aurait pas lieu d’être ».

 

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