Romain Philippoteaux tente de s’extirper du marquage monégasque
Face à des Monégasques réalistes, les Dijonnais s’inclinent dans le choc de la 25eme journée, et manquent une belle occasion de se rapprocher du podium.
Le public a répondu présent pour ce match de gala
Pas de flamboyance mais un destin princier. A l’image de sa saison, l’AS Monaco n’a pas spécialement brillé au stade Gaston Gérard, mais a pourtant assuré l’essentiel, au prix d’un maximum de réussite. Certainement celle du champion. Le DFCO n’a pas fait de courbettes devant le prince mais a souvent manqué de mordant et de volonté dans le dernier geste. S’appuyant sur la vitesse de Florin Berenguer et de Romain Philippoteaux, Dijon parvient à inquiéter Danijel Subasic. Le gardien monégasque s’interpose face à Florent Mollet (25eme minute), qui avait déjà tenté sa chance deux minutes plus tôt, mais sa frappe était trop enlevée.
Jusque là inoffensifs, les joueurs de la Principauté n’ont eux, pas manqué l’opportunité d’ouvrir le score. Sur un coup-franc parfaitement frappé au deuxième poteau, Valère Germain, oublié par la défense, marque sans opposition. Un plat du pied imparable pour Baptiste Reynet, l’AS Monaco mène 1 but à 0 (27eme). Pas abattus, les coéquipiers de Souprayen vont continuer d’apporter le danger par les
Le coach monégasque Claudio Ranieri
ailes. C’est le capitaine dijonnais qui est à deux doigts d’être décisif, mais Florin Berenguer est un poil trop court pour devancer Danijel Subasic (34eme). Deux minutes avant le retour aux vestiaires, le réalisme monégasque frappe encore. Ce diable de Valère Germain s’engouffrait dans la surface avant prendre Reynet à contre pied, bien aidé par un talon dijonnais (43eme, 0-2).
L’entrée en jeu de Thomas Guerbert à la place de Florent Mollet ne changera pas la donne en seconde période. Monaco maîtrise la partie et se contente logiquement d’opérer en contre. Florin Berenguer, d’une frappe trop croisée (53eme) et Thomas Guerbert d’une tête pas assez appuyée (78eme) donneront quelques frissons à la défense adverse. Mais sans pour autant trouver l’ouverture. Une impuissance qui permet aux hommes de Claudio Ranieri de venir cueillir leur 14eme succès de la saison. Côté DFCO, tout n’est pas à jeter. L’En Avant Guingamp et la troisième place restent à cinq longueurs, mais le DFCO peut toujours espérer jouer les troubles fête.
Réaction d’Olivier Dall’Oglio :
« C’est une défaite logique, Monaco a maîtrisé la rencontre. Nous n’avons jamais pu vraiment les inquiéter, et nous avons eu du mal à emmener le ballon dans la surface. Nous n’avons pas montré grand-chose ce soir, nous sommes capables de beaucoup mieux. »
