Malgré les attaques formulées dans le JDD la semaine passée, François Rebsamen n’a « rien à redire » sur les actions menées par Manuel Valls.
François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, n’a « rien à redire » de l’ »action ministérielle et politique » de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, objet de débats et de polémique à gauche, indique ce jour l’AFP.
Dans une interview accordée jeudi au groupe de quotidiens de province dont Le Progrès et les DNA, le sénateur-maire de Dijon souligne : « Je n’ai rien à redire sur son action ministérielle et politique. Il est dans son rôle quand il rappelle que la suppression des peines planchers est un engagement du président mais qu’elle doit être compensée par un dispositif efficace de lutte contre la récidive, ce qui est un autre engagement du président ».
« Sur la sanction de la délinquance, je n’ai aucun désaccord avec Manuel Valls », poursuit celui dont le nom avait été évoqué en 2012 pour le poste de ministre de l’Intérieur. » Je soutiens ses actions en ce sens ».
« Mais réussir la réinsertion des détenus, rôle du ministère de la justice, est aussi essentiel pour réduire la récidive. François Hollande tranchera. Ce n’est pas un couac, juste un débat normal. Chacun défend son point de vue », dit encore François Rebsamen, à propos de la querelle qui oppose le ministre de l’intérieur à la Garde des Sceaux au sujet de réforme pénale.
Prolixe sur la stratégie médiatique de Manuel Valls, François Rebsamen n’était pourtant pas le seul à émettre une critique à l’encontre du ministre, déjà la cible des critiques de ministres EELV.
(Avec AFP)