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Le petit Grégory en publicité : excuses acceptées

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La publicité en question (DR).

La publicité en question (DR).


Les époux Villemin acceptent les excuses du festival de Jazz de Montreux, qui avait utilisé un cliché de leur fils Grégory, retrouvé assassiné en 1984 dans les eaux  de la Vologne.

 

Pas de plainte, les excuses auront suffit. Les parents du petit Grégory Villemin, assassiné en 1984 dans les Vosges, ont décidé de ne pas emmener les organisateurs du festival de Jazz de Montreux devant les tribunaux, après que la photo de leur fils ait été malencontreusement utilisée dans une publicité pour des services de garderie proposés durant la manifestation culturelle.

 

« Les époux Villemin acceptent les excuses du Festival et n’entendent pas engager une procédure », a indiqué ce mardi 23 juillet l’avocat de la famille, Me Thierry Moser. « Ils ont un souci d’apaisement, ce qui est tout à leur honneur », a-t-il  également ajouté.

Les organisateurs du festival de Montreux avaient rapidement admis avoir commis une bourde non intentionnelle. Mais l’avocat des Villemin avait dénoncé une faute «absolument inexcusable» et mis en doute la bonne foi des organisateurs, soupçonnant «un coup médiatique».

A l’origine de la bévue, une jeune graphiste, à qui avait été confiée la tâche de chercher sur le net une photo pour illustrer la publicité depuis mise en cause. Celle-ci était tombée sur une photo du petit Grégory, sans savoir de qui il s’agissait. Les exemplaires du journal du festival où figurait la publicité en cause ont été immédiatement retirés de la circulation, une fois l’erreur découverte.

 

La thèse d’un simple choix par mégarde semblait toutefois étonnante, le meurtre du petit Grégory se classant parmi les plus retentissantes affaires judiciaires de ces trente dernières années.

Son corps avait été retrouvé en octobre 1984 dans une rivière des Vosges, les pieds et les mains liés, non loin du domicile de ses parents. Un mystérieux corbeau avait fait part du crime par un appel téléphonique quelques heures avant la découverte du corps. Le lendemain, le crime était revendiqué par une lettre anonyme adressée au père de l’enfant.

 

Il y a quelques semaines encore, le visage du petit Grégory revenait hanter les médias, après qu’un espoir eut laissé croire à une possible identification ADN (lire ici). Le mystère reste intact et le dossier est toujours ouvert au tribunal de Dijon, où est instruite l’affaire.

 

(Avec AFP)


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