En raison de graves dysfonctionnements, le président du Conseil général François Sauvadet annonce ce vendredi matin la fermeture de la micro-crèche « Les P’tits Solidaires » située à Longvic.
En charge de la protection maternelle et infantile, le Conseil général de la Côte-d’Or a la responsabilité de la surveillance et du contrôle des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans. « A ce titre, garantir un accueil de qualité et assurer la sécurité constitue une priorité absolue » rappelait ce matin, par voie de communiqué, François Sauvadet.
C’est en réponse à cette obligation que ce dernier explique avoir pris la décision de fermer la micro-crèche « Les P’tits Solidaires », située à Longvic.
De graves (et nombreux )dysfonctionnements
Ouvert depuis octobre 2009, l’établissement présentait, toujours selon le Conseil général, de « graves dysfonctionnements ». Et la liste des problèmes apparemment constatés est longue : « dépassement du nombre autorisé d’enfants présents dans la structure, changements fréquents du personnel encadrant les enfants, personnel ne possédant pas toujours la qualification et l’expérience requise, défauts de surveillance, problèmes récurrents de sécurité au niveau des locaux et coopération insatisfaisante avec les services départementaux (réponses tardives et incomplètes aux demandes d’information) ».
Des avertissements laissés sans réponse
Face à ces manquements, le Conseil général aurait adressé à la gérante de nombreux avertissements, laissés sans réponse. « La micro-crèche n’a pas été mise en conformité afin de répondre aux exigences réglementaires en matière de sécurité et d’épanouissement des enfants », confirme François Sauvadet, avant d’ajouter : « à la suite des différents contrôles effectués sur place par les médecins du service de la Protection Maternelle et Infantile (PMI), le Conseil Général a décidé de la cessation immédiate de l’activité de cette micro-crèche et le retrait de l’autorisation de fonctionnement ».
Fermée sans attendre, le Conseil général précise qu’un « certain nombre de salariés de la structure se sont déjà dirigés vers d’autres emplois », et que « les parents se verront orientés immédiatement vers d’autres modes de garde ».
Une réunion est d’ores et déjà prévue avec eux ce mardi 9 avril, afin que puisse être envisagée la continuité de la prise en charge de leur enfant.