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Une semaine pour déstigmatiser la maladie mentale

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SISM CH

Une semaine d’information et de réflexion sur la santé mentale aura lieu du 18 au 24 mars. En Côte-d’Or, on souhaite déstigmatiser la maladie psychique.

 

La Semaine d’information sur la santé mentale (SISM) entamera sa 24eme édition le 18 mars en France. Cette année, elle aura pour thème : « Ville et santé mentale ». La santé mentale concerne chaque être humain, qui peut, un jour être atteint de troubles psychiques. Notamment les citadins. Espace de vie et de rencontres, la ville peut aussi être vécue comme un lieu d’isolement, de stress, de stigmatisation, d’insécurité et d’inégalité pour les personnes les plus fragiles. Ces situations peuvent mettre en péril la bonne santé mentale. D’ici 2020, 18 millions de Français pourraient être touchés par une dépression (12000 décès par suicide par an, 150000 tentatives). Maladie chronique qui dépassera dans le futur les maladies cardio-vasculaires et les cancers.

 

« La santé mentale nous concerne tous »

 

Durant une semaine, associations, citoyens, spécialistes et professionnels se rencontreront autour de diverses manifestations pour aborder ce thème de la santé mentale. Le principal rendez-vous en Côte-d’Or se déroulera le 18 mars à Saint-Apollinaire (salle Arnaud Bonin, 14h30-17h30). Une conférence sera organisée en présence des parlementaires Rémi Delatte et Kheira Bouziane, de Françoise Tenenbaum qui abordera la question de l’importance du logement en cas de handicap psychique, et de spécialistes. Deux tables rondes seront organisées. L’une d’elles, notamment animée par l’ex-députée Claude Darciaux, évoquera les conseils locaux de santé mentale et le soutien aux familles et à leur entourage. Tout au long de la semaine, les rendez-vous s’enchaîneront dans le département, avec des projections et des débats.

 

Un programme bien garni en Côte-d’Or

 

 Cette semaine d’information sur la santé mentale sera également l’occasion de contrer les fantasmes sur les maladies psychiques et la psychiatrie. « De nombreuses familles considèrent par exemple que la schizophrénie est une maladie honteuse, regrette Gérard Milleret, psychiatre au centre hospitalier de La Chartreuse. Les malades sont souvent rejetés et cachés, ce qui accentue leurs pathologies. » Bruno Madelpuech, directeur de La Chartreuse, estime qu’il est possible de vivre avec sa maladie à condition d’être bien entouré : « Il faut que les personnes autour du malade aient envie de l’accompagner, d’être solidaires plutôt que d’en avoir peur. » Par honte, de nombreux patients atteints de troubles psychiques refusent de se tourner vers la psychiatrie. Un énorme travail d’informations reste à accomplir pour modifier un jour cette image repoussante et négative.

 

 

LE PROGRAMME DE LA SEMAINE EN CÔTE-D’OR

 

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