Atmosf’air Bourgogne signale aujourd’hui la présence accrue de particules fines dans l’air. Une pollution contre laquelle quelques gestes préventifs s’imposent.
L’accumulation des particules fines ces derniers jours a induit, hier, le dépassement du seuil dit « d’information et de recommandation ». Ces pics de pollution concernent le sud est de la Côte d’Or, agglomération dijonnaise y compris, ainsi que l’est de la Saône-et-Loire. Du fait des prévisions météorologiques, le maintien des concentrations se confirme aujourd’hui pour ces mêmes zones. Avérée, la pollution n’atteint toutefois pas, en cette fin du mois de février, le seuil d’alerte.
Pour rappel, les potentiels impacts sur la santé des particules fines dépendent de leur densité et de leur composition chimique. Selon leur taille, les particules pénètrent plus ou moins profondément dans les poumons, et sont plus ou moins susceptibles d’irriter les voies respiratoires, voire d’altérer l’ensemble de la fonction respiratoire. Des expositions au long cours peuvent même augmenter le risque de bronchites chroniques, de cancers pulmonaires ou encore de décès du fait de maladies cardiorespiratoires.
Les plus sensibles face à ce type de pollution ? Les enfants, les personnes âgées, ainsi que les personnes asthmatiques, allergiques ou en insuffisance respiratoire et cardiaque.
Des bons gestes pour limiter les risques
Des recommandations sont à suivre afin de mesurer les risques quant aux pollutions constatées aujourd’hui. S’il n’est pas nécessaire pour la population en bonne santé de respecter des règles strictes, il est en revanche conseillé aux personnes fragiles d’observer avec une attention toute particulière leur traitement médical, d’éviter les activités physiques ou sportives intenses, de mettre de côté cigarettes et solvants et de contacter rapidement un médecin en cas de symptômes.
Enfin, quelques bons gestes sont à adopter par tous pour éviter, d’une manière générale, une trop grande accumulation de particules fines dans l’air. Il s’agit notamment de privilégier les modes de transports doux, de différer les déplacements non indispensables, de réduire sa vitesse, au volant, de 20 km/h hors agglomération ou encore de limiter l’usage des engins à moteur thermique.
Atmosf’air demande également aux industriels de réduire leurs émissions de composés organiques volatiles, de particules et d’oxydes d’azote, et de s’assurer du bon fonctionnement de leurs dispositifs de dépoussiérage.